La journée du 29 mars

Allez, le Capitaine organise un peu tout ça et réveille les 2 Jokers pour un départ anticipé à 8h20 (au lieu de 9h00 initialement) …

Notre Capitaine : Allez, suivez nous les filles, nous partons en convoi … avec notre GPS ça ira vite !
Sans souci, nous voici partis …. pour une longue, longue, très longue visite de la zone industrielle d’Annecy … et trois tours du même rond point … le GPS aurait-il perdu le Nord ? J
Les filles appellent le Capitaine qui est dans la voiture de tête « heureusement que tu nous as levées plus tôt, il ne fallait pas que nous passions à côté de cette visite de zone industrielle d’Annecy … si réputée et incontournable ! »
Bon, je reprends les choses en mains, sans carte ni GPS, mais un bon sens de l’orientation … tous à Moutiers.
C’est une nouvelle fois l’occasion pour tous les participants et bénévoles de la course de poursuivre leur travail de sensibilisation du grand public à la cause du don d’organes. Malgré un temps froid et pluvieux, les musiciens du car podium assurent l’ambiance invitant les enfants présents en nombre à chanter, danser et apprendre la désormais célèbre chorégraphie de la chanson de la licorne interprétée par toutes les équipes. Le maire invité à s’exprimer sur la présence des coureurs réaffirme son attachement à la course, et exprime « toute son admiration pour ce formidable élan de générosité et de solidarité auquel s’associe depuis plusieurs années la commune ». A cet égard le kiosque de la place centrale est décoré de tous les cœurs et dessins effectués par les enfants, qui bientôt s’élancent en même temps que les coureurs pour un bref parcours dans les rues piétonnes de la ville au chant du « oui-oui au don d’organes ».



Bon, ce n’est pas de tout ça mais les A et les C n’ayant pas courus cette nuit, les Commissaires de course leur annoncent qu’ils vont prendre le départ de la folle ascension jusqu’à Bozel à 10h30 aux côtés des A et des J.
Les équipes partent de 2 minutes en 2 minutes, suivies par leur voiture « balais » pourvue d’un chauffeur et de 2 remplaçants ….
15,6 km de courses dans le brouillard dont 9 km de montée exclusivement … mais les motivations sont là : les enfants encouragent nos coureurs (enfin, notre Capitaine s’est trompé de TShirt et en a mis un aux couleurs d’Oracle ce matin … c’est Amstérix qui déteint ou qui manque à Christian car il ne partira que dans 6 minutes, avec son équipe d’Oracle !).

Les Kinés, en manque de massages, nous font l’animation en milieu de parcours. Les hommes sur le côté gauche …
… Et les femmes sur le côté droit

Mais la montée est difficile, l’air manque en altitude, il neige et il fait froid … les garçons encouragent Veronica et la tiennent par la main jusqu’à l’arrivée ! BRAVO les garçons, magnifique Veronica qui malgré sa douleur au genou termine sa course.
Allez, tous réunis dans la salle des fêtes de Bozel, nous partageons le déjeuner et préparons notre dernière étape : les 15 km de Bozel – Courchevel en relais où chaque coureur doit faire une étape et toutes les voitures doivent être remontées à Courchevel … la logistique … l’organisation …
Nos « vieux » de l’équipe sont quand à eux sollicités par les médecins pour les tests et études (cardiaques, sanguines …) faites pour la dernière fois durant cette édition de la Course du Cœur 2009.

Ah, heureusement les motards sont aux côtés des bonhommes vert (les bénévoles et commissaires de course) pour jalonner notre parcours ! Ils se mettent en place pour le départ de cette ultime étape.

C’est vrai ça, à quoi ressemblerait la Course du Cœur sans les Gardes Républicains ?
À vrai dire, ce serait un ballet incessant de véhicules et de coureurs, en danger.
Aux carrefours, ils veillent sur la sécurité de tous. Leur uniforme bleu, leur gyrophare et la moto calment immédiatement les automobilistes imprudents.

Bravo et merci aux kinés et motards qui encouragent les concurrents à chaque croisement, les renseignent sur le parcours et la distance à parcourir, et laissent échapper quelques blagues et chansonnettes, toujours très souriants.
D’aucun ne se laisse SAP le moral, même le Garde Républicain sécurisant le parcours y va de sa petite blague !

Nous voici donc partis pour notre dernier effort dans « l’épilogue », et pas le moindre !
De la montée, uniquement de la montée, en altitude où le respiration se fait difficile, quand le mécanisme de chacun commence à coincé après 4 jours et nuits d’efforts physique et de dépassement de soit, les jambes de chacun sont en bois, les mollets tirent … et les jalons sont inégaux : parfois 900 m, parfois 1,5 km ou plus … personne ne sait à l’avance la distance exacte qu’il parcourra … Gaëtan assumera 2 jalons car nous avons une fille souffrante, et Christian également car Mohamed a du rentrer à Paris aujourd’hui pour assumer son closing de trimestre demain matin à la première heure …

On se lance, chaque voiture avec son antisèche scotchée sur le tableau de bord : déposer Simo au jalon 5, Christian au jalon 6, Philippe au jalon 7, Vanessa au jalon 8, Anne-Cécile s’auto-dépose au jalon 9 – stationne la voiture dans un coin avec les clefs cachées afin que Vanessa puisse la récupérer à son arrivée au passage de relais, puis Vanessa récupère Anne-Cécile …. …. Et chaque voiture dépose les équipiers et les récupère sur le passage …
Christian descend m’encourager sur ce jalon infini … et difficile … tous les occupants de la voiture m’encouragent et, oh soulagement, j’aperçois Stéphane au jalon 10, j’accélère et me débarrasse HEUREUSE du relais et saute dans la voiture !
Allez, à mon tour d’encourager tous nos valeureux coureurs … il parait qu’on entend que moi J

Les voitures sont toutes remontées, les coureurs également, sauf Brahim qui se charge du dernier jalon. Nous allons tous le rejoindre pour parcourir les derniers mètres ensemble et HEUREUX.
La haie d’honneur de tous les participants, organisateurs, médecins, kiné, motards, habitants et touristes de Courchevel nous accueille ! C’est un débordement de joie et de félicitations collectives !

Allez, le vin chaud et les pâtisseries préparées par les habitants de Courchevel et la mairie, nous attendent !

Une fois requinqués, une douche prise, hop tout le monde remonte à Courchevel partage le diner et les anecdotes dans un restaurant réputé au pied des pistes et sous la neige !

Nuit du 29 mars

L’équipe A s’est couchée à 22h00 pour se lever à 3h00 du matin pour être à l’heure au top départ de leurs étapes autours des Saisies.
Mais voilà, c’est dommage car l’étape dite « la trop dommage » de 18,8km de Gaëtan est annulée pour des raisons de sécurité liées aux conditions climatiques. Les conditions se dégradent à vue d’œil. La neige en altitude se fait de plus en plus présente.

Et les 3 coureurs de l’équipe A de l’étape de 16,2 km de 6h00 du matin n’ont plus qu’à retourner se coucher … dans la voiture évidemment ! car le temps est « Saisies Sans » ! et toutes les épreuves prévues autour des Saisies sont annulées.

Sympathiquement, les A envoient dont un texto aux B pour les prévenir que leurs courses du matin sont annulées … mais se trompent car ce sont les C qui devaient courir. Du coup, ils réveillent tout le monde avec leurs messages!

Dommage, les courses de nuit ça donne ça :

La nuit du 28

L’équipe B est en piste sur les routes pour les étapes de nuit : Christian, Simo, Brahim et Laurent.

14,9 km avant Minuit, Cuisery - Vescours
Et c’est parti pour Christian qui prend le départ de la course en ligne aux côtés d’Amstérix d’Oracle et de la marathonienne de Carri.
Ils partent aux coudes à coudes et Christian se fait dépasser, mais n’accepte pas ce décroché, ni les blagues de ses coéquipiers dans la voiture, accélère … au bout de 10km, il les repasse pour conserver son avance.
Il termine 2° mais exténué … après avoir fait un petit détour en se trompant de chemin … et attend Amstérix pour lui faire un grox bizou de félicitations.

21,6km 1h du matin
Simo démarre tranquillement dans le groupe de fin puis accélère et maintien un rythme soutenu et double de nombreux concurrents.

18,00 km 3h00 du matin
Brahim se sent pousser des ailes et part comme une fusée, escorté par la voiture de tête, un motard de la Garde Républicaine devant et un derrière.
Il laisse tout le monde sur le pavé mais à compter du 7° km un Chtimi le double et conserve l’écart de 500 m jusqu’à la fin … Avec un Carri à ses basques … notre Terminator n’a cessé de se retourner tout au long de sa course pour s’assurer que personne ne le rattrapait …. Et il termine à une SUPERBE 2° place !!!!

18,7 km 5h00 du matin
Laurent part dans le peloton de tête (3 pers) … l’un d’entre eux accélère, Laurent en fait de même … et laisse GDF Suez dans son dos, profite de la montée pour lancer son turbo spécial côtes qui impressionne toujours … et termine sur une magnifique 2° place bien méritée !

7h00 du matin, Saint André le Bouchoux, Vanessa se lance pour 15,5 km de cauchemar dans une course exclusivement masculine … elle s’accroche et les 3 hommes de son équipe la soutienne jusqu’au bout. Quel courage et quel mérite, BRAVO Vanessa !
Applaudissements, signes, bravos sont distribués généreusement dans les villes traversées. Les plus enthousiastes sont bien sûr les plus jeunes.

9h00 du matin, départ des « lourds » pour 14,7 km.
Avant le départ de la course des lourds, sur le perron de l’hôtel de ville de Dompierre sur Veylet, a eu lieu la traditionnelle pesée qui a révélé son lot de surprises. Vainqueur toutes catégories avec 126 kilos, le responsable local de la Socotec « prêt à servir d’étalon de mesure ». Même les membres de la Garde Républicaine se sont prêtés au jeu : verdict, 105 kilos pour le caporal chef battu de peu par un commissaire de course avec 116 kilos. Au final, c’est près « d’une tonne » de coureurs qui aura défilé en l’espace de quelques minutes sur la balance.
Pour SAP c’est Philippe qui prend le départ : dis, combien pèses-tu ?

10h00, Vincent et Gaëtan se lancent dans un Bike & Run infernal de 28 km pour arriver à Bolozon.
La décision a été prise au conseil municipal : accueillir la course du cœur à Bolozon, fin de matinée samedi. Et quel accueil !
Epoustouflant pour un village de 100 habitants. Le maire, les conseillers municipaux, les élus de communes voisines et le conseiller général avaient fait le déplacement ! Des cœurs façonnés en marbre, en tissu ou encore en papier par les enfants et habitants ont été remis à la sensibilisation. Les chaleureux habitants, les jeunes comme les anciens, s’étaient levés de bonne heure, pour confectionner le déjeuner. Gâteaux, café,thé, saucisson, fromage, soupe maison, vin blanc, il ne manquait rien !

Tout le monde se retrouve à Oyonnax pour une pause déjeuner bien méritée et calé la logistique de la fin de journée.

14h00 et c’est Stéphane, le « Top grimpeur » de l’équipe A qui prend le départ de la cauchemardesque étape nommée « l’accent circonflexe » : 9,3 km de montée et autant de descente.
16h00 Petit Abergement – Hotonnes (un temps d’Hotonnes au printemps !), c’est parti pour les 7,4 KM de l’étape « Vive les greffés ». Un coureur greffé du foie, du rein, du cœur, du poumon … part avec un coureur de chaque équipe. Ils sont liés du départ à l’arrivée.
C’est Vincent qui se lie aux greffés !
Tous liés aux greffés !
55,6 km de relais en montagnes 18h00
Les B (Christian, Brahim, Laurent et Simo) partent pour des relais infernaux, la voiture est préparée et Philippe est au volant.
Mais avant, une petite chanson de Licorne pour notre Capitaine et Simo !
Les équipes concurrentes partent chacune leur tour toutes les 10 minutes.
Nos 4 coureurs partent 7° comme des fous, sur une cadence infernale de relais de 100 mètres en montée … ils parviennent à doubler 4 équipes … ils arrivent au 25° km et passent le relais à une équipe mixte de C et de J avec Christian qui prend le volant de la 2° voiture préparée pour l’occasion.
Koto, Philippe, Patrick, Veronica et moi …. Nous relayons dans un rythme cadencé, sous la pluie, la neige, pour 30km et dans la nuit avec une seule consigne : pas de traversée de villages pour moi (car les relais sont interdits dans les villages et ces étapes sont donc très longues). La tactique est huilée, Philippe et Patrick assument les plus longs relais, c’est décidé !
Mais les villages sont nombreux, Veronica et Koto assument également quelques longs relais. Nous nous faisons dépasser, fair-play, nous applaudissons … puis nous redoublons …
A la sortie d’un village, Patrick remonte un peu la pente pour soulager Veronica et lui prendre le relais … nous attendons en vain Veronica … qui n’arrive pas … pourtant Patrick courre devant nous avec le relais à la main … où l’a-t-il pris ????? Une voiture de GDF se gare devant nous … et nous rend Veronica qui, exténuée, était montée dans la 1ère voiture venue sans vérifier qu’il s’agissait d’une autre équipe ! J
Petite anecdote : nous avons oublié d’emporter des goodies à distribuer aux enfants sur notre route … les garçons ont donc décidé (sans nous prévenir, nous les filles) de distribuer nos affaires personnelles pendant que nous usions nos forces et nos semelles sur les relais !
Bon et pour finir … vas y Anne, c’est ton tour … et hop, je saute de la voiture, attrape le relais … malheur, c’est un village (vous aviez promis les copains, pas de village pour moi ;-) )… je courre, je courre, je n’en vois pas la fin, je manque de souffle mais les équipiers de Cari qui viennent de franchir la ligne d’arrivée au son de la fanfare font demi tour et viennent me soutenir pour les derniers mètres finaux et m’offrir des bonbons requinquant!
BRAVO pour cet esprit de solidarité!
Il parait qu’il y a eu un parcours de 1km dans Rumilly à l’arrivée avec les enfants du village … dommage mais je n’ai rien vu … dans ma phase de récupération … et puis la fête partagée sous la halle du marché.
Allez hop, on se retrouve tous à l’hôtel à Annecy pour les derniers massages et des bonnes crises de rires avec nos kinés préférés et un bon dîner partagé.
Au fait les garçons, n’oubliez pas vos GPS ;-)
Demain matin, RDV est donné entre les B et les J pour faire route commune jusqu’à Moutiers départ prévu 9h00, nouvelle heure !
Bonne nuit !




















Equipe 2009

Equipe 2009